On pourrait penser que les jeunes générations – les millénials, ces adultes nés dans les années 1980 et 1990 – sont plus sensibles à l’écologie et adoptent des comportements plus vertueux que leurs parents. Leurs parents, ces boomers auxquels il est parfois sévèrement reproché, à eux nés pendant les trente glorieuses, d’avoir privilégié à outrance la consommation – la société de consommation – au détriment de l’avenir de la planète.

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Il s’agit d’une vision erronée et une étude – sous forme de sondage – co-réalisée par Biocoop et OpinionWay montre que les jeunes adultes sont loin d’avoir le monopole des gestes favorables à l’environnement, nos ainés ayant naturellement des réflexes « écolos » positifs. 

Ainsi, 93% des personnes âgées pratiquent le tri de leurs déchets, 91% achètent des fruits et légumes de saison, près de 40% préfèrent les produits en vrac ou à la coupe permettant de réduire les emballages et presque autant fabriquent leur propre compost.

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Les seniors sont également plus nombreux que les jeunes générations à cuisiner à partir de produits non transformés et à faire réparer leur appareil électroménager en panne, évitant de ce fait l’encombrement de la planète par des déchets extrêmement polluants. 

Alors que les millenials développent des formes d’attitudes écologiques apparues plus récemment telles que la revente et l’achat de vêtements et d’objets d’occasion ou l’utilisation de produits d’hygiène lavables – que les seniors prisent moins -, ces derniers, par leurs pratiques, montrent que la réduction des déchets appartient fermement à leur quotidien.

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Nos aînés ont été jeunes à une époque, l’après-guerre, où l’écologie n’était pas une préoccupation mais où le refus du gaspillage et l’économie dans la gestion des ménages dominaient. Ils ont donc été « écologistes avant l’heure » et en ont conservé nombre de solutions favorisant le « zéro déchet », apprises pendant leur jeunesse. 

Si certaines habitudes ont ainsi été prises tôt – éteindre la lumière en quittant une pièce ou fermer le robinet lorsque l’on se brosse les dents -, d’autres conduisent à jeter le moins possible : réutiliser les restes alimentaires pour cuisiner de nouveaux plats,  fabriquer son engrais avec les déchets culinaires (épluchures de légumes et fruits, coquilles d’œuf, …), garder systématiquement le même sac de courses en tissu,  confectionner ses torchons à partir de draps usagés ou garder l’eau de rinçage des légumes pour arroser ses plantes, autant de gestes qui prouvent que nos aînés ne manquent pas d’imagination en faveur du « zéro déchet ».

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Article en collaboration avec : bonjoursenior.fr